« Sortons du nucléaire » ! 1500 personnes dans les rues de Bruxelles !
Par Denis Horman le Mercredi, 14 Mars 2012 PDF Imprimer Envoyer

11 mars 2012, tout juste un an après la catastrophe nucléaire de Fukushima, des milliers de manifestants se sont réunis au Japon, en Allemagne, en Suisse, en Espagne… En France, des dizaines de milliers de manifestants ont organisé une chaîne humaine entre Lyon et Avignon, dans la région la plus nucléarisée de France.

En Belgique, à l’appel du réseau belge «  Nucléaire stop kernenergie  », plus de 1500 personnes ont manifesté dans les rues de Bruxelles. Partenaires du réseau, associations, organisations politiques étaient là pour exiger la sortie du nucléaire en Belgique  : «  Climat et Justice sociale  », les Amis de la Terre, Stop&Go, Greenpeace, le Forum Gauche Ecologie, le Grappe, le mpOC, la Coalition belge «  Non aux armes à l’uranium  »,  Groen/Ecolo, la LCR, le PTB, le PSL…A souligner également la présence dans la manifestation de délégations du «  Comité contre la construction du réacteur de Borssele2  » aux Pays-Bas et du «  Comité antinucléaire  » de Aachen en Allemagne, et dont les porte-parole allaient intervenir à la tribune de la manifestation, aux côtés de Michel Genet, porte-parole de STOP&GO, de David Dessers et Léo Tubbax, porte-parole du réseau belge «  Nucléaire stop  ».

«  Après la terrible catastrophe nucléaire de Fukushima, fleuron de l’industrie privée japonaise, dont la fiabilité était tellement vantée, il est grand temps de voir la terrible réalité en face  : tôt ou tard d’autres Tchernobyl et d’autres Fukushima auront lieu, provoqués par des erreurs humaines, des dysfonctionnements internes, des tremblements de terre, des accidents d’avion, des attentats ou d’autres évènements imprévisibles  », allait d’emblée mettre en garde notre camarade Léo Tubbax.

Et de continuer  : «   comme nous le voyons encore à Fukushima, les dangers et les conséquences de cette technologie de mort sont multiples, illimités dans le temps  : dangers mortels de la radioactivité, sans frontières, sur la santé des populations, déchets hautement nocifs et ingérables, difficultés insurmontables pour le démantèlement des centrales, pollution des terres, des aliments, des rivières…  »

A Fukushima, au plus proche de la centrale, les conséquences de l’accident sur la population montrent  leur étendue  : pneumonies, leucémies, thyroïdes enflées, saignement de nez, diarrhées, toux, asthme ou problèmes hormonaux semblent se multiplier chez les 2 millions d’habitantEs du secteur.

«  Voilà autant de raisons pour continuer et renforcer les  mobilisations, pour exiger, en Belgique, comme ailleurs, la sortie du nucléaire  », devait encore souligner notre porte-parole du réseau «  Nucléaire stop  ».

Le lobby nucléaire et le secteur énergétique privé ne vont pas lâcher prise comme ça. Pour ces gens, seul compte «  l’impératif pratique  » du profit qui, faute de révolte sociale, condamne l’humanité à d’autres Tchernobyl, d’autres Fukushima.

Le moteur de nos mobilisations était bien exprimé dans la manifestation par cette banderole de lu SAP/LCR  : «  Nos vies valent plus que leurs centrales et leurs profits  »  !


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