Manifestation de la FGTB du 14 septembre pour le pouvoir d'achat: réactions de militants et reportage photo
Par Freddy Mathieu le Vendredi, 14 Septembre 2012

Finalement, la FGTB est parvenue à mobiliser près de 10.000 participants. On peut dire que c’est avant tout grâce au dévouement de ses militants qui, bien que très critiques sur les modes de mobilisations, sont toujours présents.

Dans les cars et dans le cortège, nous en avons parlé avec quelques militants

S. ancien militant à VW : « Finalement c’est le coup de gueule de Gomez sur l’absence de stratégie syndicale qui a permis de sortir la manifestation du silence et a dopé la mobilisation dans les derniers jours. Il exprime ce que beaucoup de militants ressentent surtout après l’arrêt des actions contre l’austérité « à la sauce Di Rupo », (même s’ils continuent à se mobiliser par attachement à leur conviction syndicale). On ne pourra pas éviter un débat sur « comment mobiliser en profondeur ».

M. animateur syndical : « l’objectif principal, à la veille du jour où doit être remis l'avis des interlocuteurs sociaux sur la liaison des allocations au bien-être avant les négociations en vue d'un accord interprofessionnel, n’est pas facilement compris par les affiliés. Les mots d’ordre sont nombreux et vagues, ce qui ne facilité pas la compréhension par les affiliés. La mobilisation se limite donc à une couche militante habituée aux défilés.»

Ch. jeune retraité, militant CGSP : « Je suis venu par habitude même si je sais que cette manifestation n’est pas à la hauteur des enjeux et n’aura pas de suites. On retrouve toujours les mêmes, il faudrait que la FGTB mette le paquet pour une mobilisation plus radicale »

N. délégué aux mutualités socialistes : « On est venu à une dizaine, mais il n’y a pas eu une mobilisation en profondeur. Les objectifs étaient trop confus. Pour obtenir un bon accord interprofessionnel comme pour contenir l’offensive d’austérité, il faudrait mettre d’autres moyens de pression en œuvre. Les directions syndicales se contentent de répéter leurs revendications mais elles cachent mal qu’elles n’ont pas de stratégie pour les imposer. »


Reportage photo de Freddy Mathieu et Rafik Khalfaoui



















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