Glaxo Smith Kline : Quand la colère ouvrière gronde…
Par Correspondant le Jeudi, 29 Septembre 2011 PDF Imprimer Envoyer

Le lundi 26 septembre, les 2.000 ouvriers des sites de Rixensart, Gembloux et Wavre de l'entreprise pharmaceutique Glaxo Smith Kline ont lancé une grève spontanée contre le blocage des négociations sur la nouvelle convention collective. Grève qui s’est prolongée face à l’attitude de cette dernière qui a exigé la fin de la grève comme condition à la reprise des négociations. Un récit de ce mouvement de grève par l'un de nos correspondants… (LCR-Web)

Assemblée ouvrière chez GSK, les représentants syndicaux présentent la proposition de convention collective. Les points défilent: le plan pension, le pouvoir d'achat des ouvriers, les différences entre le statut des employés et des ouvriers, les frais de mobilité... 

Lundi 26 septembre

Le cahier de revendication de la direction étouffe le cahier de revendication des syndicats, aucun point n'est accordé, la direction dit se reposer sur l'accord interprofessionnel tant décrié par les syndicats. Au sein des groupes d'ouvriers la colère gronde, la tension est  palpable. Un plan imbuvable, il n'en faut pas plus pour que la masse ouvrière stoppe le travail. Débrayage immédiat.

Mercredi 28 septembre

La direction exige la reprise du travail, condition à la reprise des négociations avec les syndicats FGTB et CSC. L'attitude des ouvriers se durcit. Forts de détenir le «pouvoir», les travailleurs refusent de réintégrer leurs postes de travail. Les revendications des organisations syndicales sont revues à la baisse: par exemple 1% d'augmentation salariale au lieu de 2%,... rien n'y fait, la direction fait la sourde oreille. Le blocage est total, les ouvriers resteront donc sur leur position. « Pas de négociation, pas de travail».

La situation est tendue, les ouvriers n'entendent pas faiblir. Les protagonistes devront se retrouver autour de la table de négociation. Dans l'attente d'accords acceptables, le mouvement prend de l'ampleur, barrages filtrants, piquets de grève, l'arrêt de travail est total.

Jeudi 29 septembre tôt le matin

On apprend qu'un préaccord est intervenu entre direction et syndicats au cours de la nuit. L'équipe de nuit a repris le travail après avoir approuvé le préaccord. Les revendications ouvrières auraient été rencontrées à 75%. On aura plus de détails par la suite car des assemblées générales sont prévues dans la journée pour les autres équipes.

Correspondant

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