FSE: Les défis du mouvement social européen
Par Josep Maria Antentas, Esther Vivas, David Dessers et Léonce Aguirre le Mercredi, 24 Septembre 2008 PDF Imprimer Envoyer

Le 5e Forum social européen (FSE) qui vient de se clôturer à Malmö (Suède) constitue une bonne occasion pour réfléchir sur la trajectoire et les défis d’une initiative qui a permis la rencontre d’activistes et de mouvements de tout le continent européen.

Depuis sa première édition à Florence en novembre 2002 jusqu’à aujourd’hui, le FSE a obtenu beaucoup et très peu de choses à la fois. Bien entendu, les forums sociaux ne sont pas une fin en soi, mais bien un instrument au service de la discussion et de l’articulation de campagnes et de mobilisations. Ils n’ont de sens que s’ils aident à avancer dans cette direction.

Ainsi, si les forums n’ont pas impliqué de manière automatique la création de convergences durables ni le développement de luttes d'ampleur concrètes. ils ont par contre eu une influence réellement positive afin de progresser dans cette voie. Le grand mérite du FSE a été de concrétiser un espace de convergence des luttes contre les politiques néolibérales à l’échelle européenne. Malgré ses faiblesses, il a été un point de référence pour la majeure partie des forces sociales opposées à ces politiques.

L’une des choses importantes qu’il n’a pas obtenu, par exemple, c'est de parvenir à infléchir l'orientation de la majorité du syndicalisme européen, regroupé au sein de la Confédération européenne des syndicats (CES), et qui s'est enlisé dans sa politique de « soutien critique » à la logique néolibérale de l'Union européenne.

Itinéraire

Le contexte international dans lequel s'est développé le FSE s'est notablement modifié depuis sa naissance dans une période encore fortement marquée par la montée en puissance du mouvement altermondialiste. Ce mouvement avait connu une énorme croissance jusqu'aux mobilisations contre le G8 à Gênes en 2001 et les attentats du 11 septembre à New-York. Après avoir vacillé quelque peu sous le coup de ces événements, jusqu'au point de perdre presque totalement pied, le mouvement altermondialiste s'était spectaculairement relancé, ouvrant une nouvelle étape de son évolution caractérisée par la lutte contre la « guerre globale permanente » et dont le zénith furent les mobilisations mondiales de 2003 contre l'invasion de l'Irak. C'est dans ce cadre particulier que s'est tenu le premier FSE en novembre 2002 à Florence.

A partir de sa seconde édition à Paris en novembre 2003, le FSE s'est ensuite développé dans un contexte caractérisé par la perte de centralité des grandes mobilisations internationales altermondialistes et de leur capacité de rassemblement et d'unification. Cette perte de centralité des rassemblement internationaux s'est accompagné d'une montée de luttes concrètes contre le néolibéralisme dans plusieurs pays mais aussi une plus grande dispersion des secteurs en lutte et par une « nationalisation » de ces mobilisations. Un contexte, en définitive, qui traduisait une crise de perspective pour le mouvement altermondialiste et pour l'ensemble du processus lancé par le Forum social mondial et dans lequel le FSE s'inscrivait.

Si les éditions suivantes du FSE, à Londres en 2004 et à Athènes en 2006, ont démontré la continuité du processus et son enracinement dans de nouveaux pays, elles ont également mis en lumière ses difficultés à se développer et à faire des pas en avant significatifs. Passé l'effet de nouveauté et l'impulsion provoqué par sa naissance, la dynamique du FSE montre depuis ces dernières années des signes évident de déclin, de routine et une perte d'utilité concrète.

Le principal défi des mouvements sociaux européens réside pourtant toujours en leur capacité à articuler à l'échelle continentale une réponse effective à la construction européenne néolibérale et à affronter de manière coordonnée des mesures telles que la « Directive de la Honte » ou le projet de Directive sur le temps de travail.

Le succès phénoménal du premier FSE avait créé des attentes et des espoirs énormes quant à sa capacité à concrétiser de telles réponses. Beaucoup trop d'attentes et d'espérance en réalité. Après la journée internationale contre la guerre en Irak du 15 février 2003 appelée par le premier FSE, et dans laquelle des millions de personnes ont manifesté dans toute l'Europe, le défi principal était de faire un pas en avant réel dans la coordination de luttes à l'échelle continentale. La formule utilisée alors fut de réaliser un « 15 février social ». Mais les pas dans cette direction ont été limités, provoquant ainsi une sensation de frustration et d'enlisement. La guerre contre l'Irak avait eu un effet catalysateur qu'il n'a pas été possible de reproduire sur d'autres questions.

Double défi

Pourtant, la logique des politiques gouvernementales est identique partout en Europe puisqu'elle obéit aux accords élaborés au sein de l'Union européenne. Mais le rythme et la dynamique d'application de ces réformes néolibérales sont distincts d'un pays à l'autre. De plus, si ces dernières années on a vu jaillir des résistances sociales d'ampleur contre le néolibéralisme, elles ont toutes (sauf rares esception) été d'un caractère strictement défensif, se sont souvent achevée par des défaites ou par des par victoires précaires ou partielles, et elles ont été mené dans un contexte globalement défavorable. Tout cela rend donc très difficile la mise sur pied d'initiatives coordonnées à l'échelle européenne.

Malgré cela, il y a tout de même eu quelques progrès importants, parfois liés à la dynamique du FSE, et parfois pas du tout. On peut citer la constitution de réseaux et de campagnes européennes sur des thèmes très spécifiques comme les Euro May Days (contre le travail précaire) ou encore les mobilisations étudiantes menées de manière simultanée dans plusieurs pays contre le processus de Bologne et l'Espace européen de l'enseignement supérieur (EEES) ou encore quelques euro-grèves très déterminées dans certains secteurs (les dockers) ou dans certaines entreprises multinationales.

Avancer vers cette «européanisation» des résistances est la voie principale sur laquelle il faut porter l'effort. Les mouvements sociaux européens font face au double défi d'approfondir leur enracinement local, de se renforcer « par en bas », tout en créant des formes de coordination à l'échelle nationale et internationale - dans des espaces tels que les forums internationaux, les réseaux et les campagnes concrètes - afin d'éviter le morcellement des résistances sociales. Le FSE de Florence a représenté un démarrage spectaculaire et prometteur sur un chemin qui s'est révélé par la suite difficile et complexe, avec des avancées et des reculs, avec un tracé tortueux et fort peu linéaire. Tel est le chemin de la construction d'une Europe des peuples, pour une autre Europe, opposée à la logique du capital.

Josep Maria Antentas et Esther Vivas

Activistes des mouvements sociaux européens et altermondialistes, membres de l'organisation-soeur de la LCR dans l'Etat espagnol.

 


Forum social européen de Malmö; un compte-rendu

Par David Dessers (LCR)

Du 17 au 21 septembre s'est tenu à Malmö en Suède la cinquième édition du Forum social européen (FSE). Près de 10.000 personnes ont participé à cette rencontre des mouvements sociaux et altemondialistes européens. L'événement s'est clôturé par un appel à l'action des mouvements sociaux (voir ci dessous). Dans cet appel figurent quatre campagnes centrales; la mobilisation contre le sommet de l'OTAN à Strasbourg au printemps 2009 à l'occasion de son 60e anniversaire; les mobilisations contre le sommet du G8 en Sardaigne en juillet 2009 et un contre-sommet sur le climat à Copenhague en décembre 2009. En outre, appel est lancé à mener des actions contre l'Union européenne néolibérale. La IVe Internationale était présente à Malmö en organisant un meeting des partis de la gauche anticapitaliste européenne.

Plusieurs membres de la LCR étaient présents à ce FSE, en tant que représentants de leur organisation syndicale, mouvement social ou ONG. Le syndicat CSC était représenté par une délégation de 80 militant/es tandis que la FGTB-Jeunes avait affrété son propre bus. Le Forum social de Belgique avait lui aussi organisé un bus qui a emmené une septentaine d'activistes de diverses organisations. Au total, c'est près de 300 personnes qui sont venues de Belgique, ce qui n'est pas trop mal vu le nombre total de 10.000 inscrits au FSE, majoritairement suédois et scandinaves.

Cette 5e édition était néanmoins la moins importante en termes numériques, entre autres à cause de la faible participation des pays du sud de l'Europe. « Trop loin, trop froid et trop coûteux » pouvait on entendre de la bouche des délégués des pays du sud du continent. Néanmoins, on a pu constater la présence d'au moins 500 Turcs, ce qui n'est pas un hasard puisque le prochain FSE se tiendra à Istanboul en 2010.

Un meeting de la IVe Internationale

Le jeudi 18 septembre au soir, nous avons assisté au meeting organisé par la IVe Internationale sur la gauche anticapitaliste européenne. Malmö se trouve bien en Suède, mais notre camping se trouvait près de Copenhague au Danemark et nous devions rejoindre la ville par le pont qui relie les deux pays. Nous étions donc accueillis à la fois par nos camarades suédois du Socialistiska Partiet, et par ceux du SAP (Parti ouvrier socialiste) danois qui participent au parti large “Enhedslisten”, l'Alliance rouge-verte.

A ce meeting, notre camarade français Aguirre, un vieux routier des forums sociaux, a pris la parole en premier. Dans son discours - traduit dans un anglais terrible par un de ses camarades - il a évoqué les défis et les opportunités offertes par la construction du « Nouveau parti anticapitaliste » en France. Il s'agissait certainement de l'intervention la plus intéressante.

Ont également pris la parole notre camarade Sören Söndergaard, dirigeant de l'Alliance Rouge-Verte danoise et Kristina, une jeune camarade de notre organisation-soeur suédoise. Pour la Norvège, c'est une camarade au nom fort peu nordique d'Ana Lopez qui a pris la parole. Ana est une réfugiée d'Uruguay qui participe à la nouvelle coalition électorale norvégienne dénomée « Rödt » (« Rouge »).

Il faut également souligner la présence d'Alex Calinicos, principal dirigeant et théoricien du SWP (Socialist Workers Party) britannique et du courant international IST (International socialist tendancy). Son intervention s'est essentiellement porté sur la crise financière mondiale plutôt que sur la construction des partis anticapitalistes. Il a pourtant évoqué cette dernière en déclarant que « Pour être honnête, il faut admettre que nous avons fait tout un gâchi avec celui-ci », évoquant par là la récente scission au sein de la « Respect Coalition» en Grande-Bretagne.

Changement climatique

Le samedi 20 septembre s'est déroulé une grande manifestation du FSE à Malmö avec plus de 15.000 participant/es. Cela donnait chaud au coeur d'assister à cette activité qui démontrait que le mouvement altermondialiste européen peut encore provoquer l'alliance de plusieurs centaines de mouvements sociaux à travers leurs représentants. Et c'est justement là que se situe l'utilité des Forum sociaux européens.

Avec la LCR, nous sommes depuis peu très actifs sur la question du changement climatique, tant au niveau de l'activité pratique que de la réflexion. Les Scandinaves ont néanmoins une bonne longueur d'avance sur ces questions. A travers des réseaux et des groupes de travail pendant le FSE s'est élaboré une perspective mobilisatrice à l'échelle internationale. Après le sommet de Bali, c'est en décembre 2009 qu'aura lieu à Copenhague le prochain sommet des Nations Unies sur le climat afin de parvenir à un nouvel accord international pour les deux années suivantes. Ce sommet constitue ainsi une occasion idéale afin de mener une mobilisation internationale pour exiger des mesures radicales qui respectent la justice sociale. L'organisation d'un contre-sommet et d'actions pour Copenhague à donc été amplement discutée au sein du FSE.

L'avenir du FSE

Il y a eu en permanence un débat sur l'avenir du Forum social européen lui-même. Il y a peu, Walden Bello, chef de file reconnu de l'ONG Focus on the Global South, avait jeté un pavé dans la mare en constatant que la formule des forums sociaux s'épuisait et qu'elle devait être revue et corrigée afin de renforcer la politisation des forums sociaux mondiaux et des forums continentaux, c'est à dire leur engagement sur le terrain politique. Il a également appelé les forums à choisir le terrain le plus important dans les luttes sociales afin d'y concentrer ses forces. Si les forums ne sont pas capables de se réformer, ils n'ont plus de pertinence et doivent s'arrêter selon lui. Cette critique percutante a un écho important, comme en témoignent les contributions et les nombreux débats sur le site du Forum social mondial.

Ce débat a évidemment aussi agité le FSE de Malmö. A tel point qu'il a amené la présence de nombreuses personnalités internationales incarnant le processus du Forum social mondial, des gens tels que Susan George, Chico Whitacker (« père-fondateur » du FSM), Christophe Aguiton, Hillary Wainwright ou encore Francine Mestrum (ATTAC-Flandres). Ce débat trouvera sans doute une conclusion au cours du prochain Forum social mondial qui se tiendra dans la ville de Belem au Brésil en janvier 2009.

Le socialisme flou

Dans l'ensemble, le FSE de Malmö FSE était utile en terme d'espace devant favoriser l'unité d'action des mouvements qui veulent combattre l'Union européenne néolibérale. Mais au-delà de l'unanimité sur l'objectif général sur ce thème, il existe d'importantes divergences quant à sa concrétisation. Par exemple, sur quelle mesure précise ou sur quelle politique spécifique de cette Union européenne faut-il mettre l'accent d'une mobilisation commune au cours d'une année 2009 qui sera marquée par des élections européennes?

Les réformistes et les révolutionnaires, les horizontalistes et les verticalistes, les militants politiques et les activistes du « do-it-yourself », les marxistes et les anarchistes, ... se retrouvent tous ensemble dans un cadre tel que le FSE, mais ils restent divisés quant à la stratégie.

Des affiches d'un petit parti mao-stalinien de Turquie étaient présents partout au FSE avec un slogan on ne peut plus clair: « L'autre monde = le socialisme ». Mais la photo de l'affiche était d'une très pauvre résolution, ce qui nous a amené, un membre de l'association Intal (PTB) et moi-même, à la réflexion que « l'objectif est bien le socialisme, mais il est encore un peu flou... »

 


Forum social européen: à la recherche d’un second souffle

Par Léonce Aguirre

Même si la participation au Forum social européen de Malmö (Suède) a été limitée, ce cadre reste irremplaçable pour permettre un échange d’expériences et favoriser l’organisation de mobilisations à l’échelle européenne.

Le Ve Forum social européen (FSE) a été moins enthousiasmant que les précédents, notamment parce que la participation était moindre (un peu plus de 10 000 entrées) et les conditions matérielles de son déroulement parfois chaotiques. Cela s’explique, en grande partie, par l’investissement pour le moins limité des organisations syndicales suédoises. Celles-ci s’intéressent peu à l’Europe et aux nécessaires mobilisations à organiser à cette échelle face à la politique de l’Union européenne (UE), pensant, à tort, qu’elles ont plus à gagner en limitant leur action au seul cadre national afin de préserver les acquis sociaux.

Mais d’autres raisons expliquent un certain essoufflement de la dynamique des forums sociaux. En confinant les organisations politiques à un rôle subalterne, toute la question de l’alternative politique globale à opposer au néolibéralisme est esquivée. La seule addition des mouvements sociaux ne permettra pas de mettre en échec la politique libérale. Sans débat autour de la stratégie, le slogan « Une autre Europe est possible » n’est qu’une formule creuse.

Ceci dit, le FSE reste un cadre irremplaçable pour échanger les expériences, construire et consolider des réseaux sur des questions comme l’immigration, la précarité, le climat ou la guerre. La manifestation qui s’est déroulée dans les rues de Malmö a réuni quelque 15 000 participants, ce qui est beaucoup pour Malmö et la Suède. Mieux encore, l’assemblée générale des mouvements sociaux, qui a clôturé le FSE, a adopté une déclaration fixant quatre grands rendez-vous, sorte d’agenda commun pour les altermondialistes.

La priorité est de mener une campagne prolongée, intitulée « 2009 : pour changer l’Europe », sur les questions sociales et du travail liées à la politique réactionnaire de l’UE, avec comme objectif une initiative européenne, à Bruxelles, en mars 2009, au moment du sommet des chefs d’État européens. Les trois autres rendez-vous sont une manifestation européenne à Strasbourg, le 4 avril, au moment des cérémonies célébrant le 60e anniversaire de la création de l’Otan ; un contre-sommet et une manifestation lors de la tenue du prochain G8, en Sardaigne ; et, enfin, sur la crise climatique, une initiative à Potsdam, le 6 décembre, prélude au grand rassemblement international prévu à Copenhague, en décembre 2009, au moment de la tenue de la conférence mondiale sur le climat, organisée par l’ONU.

Ces quatre campagnes, ainsi que la préparation du prochain Forum social européen, qui aura lieu à Istanbul, sont autant d’éléments qui peuvent permettre au mouvement altermondialiste de trouver un second souffle.

Paru dans « Rouge » n° 2267, 25/09/2008.

 


2009: Pour changer l’Europe!

Appel des mouvements sociaux adopté lors de l’assemblée tenue à l’occasion du Forum social européen de Malmö (Suède).

Nous assistons, au niveau européen, à une offensive anti-sociale et libérale sur tous les terrains :crise économique et financière, augmentation des prix, crise alimentaire, privatisation et démantèlement des services publics, contre-réforme du travail, décisions de la Cour de justice Européenne, démantèlement de la politique agricole commune, renforcement de l’Europe forteresse contre les migrants, affaiblissement des droits civils et démocratiques et accroissement de la répression ; accords de coopération économique, intervention militaire dans des conflits externes.), bases militaires. tout ceci dans un monde où les inégalités, la pauvreté et la guerre permanente globale augmentent chaque jour.

Dans ce contexte de crise globale, nous voulons réaffirmer que des solutions alternatives existent en faveur de la justice, de la paix, de la démocratie et de l’environnement.

Nous, mouvements sociaux européens réunis à Malmö, nous nous sommes engagés sur un agenda commun pour mener le combat pour une « autre Europe », une Europe fondée sur les droits des peuples.

1/ Sur la question sociale:

Nous lançons immédiatement une campagne européenne contre les politiques sociales et de l’emploi de l’Union européenne, tout d’abord pour nous opposer particulièrement à la directive de l’Union européenne sur le temps de travail et sur les décisions de l’UE sur la main d’ouvre immigrée.

Cette campagne comportera plusieurs étapes (par exp. le 6 décembre à Paris) et inclut l’objectif d’une mobilisation conjointe de masse à un niveau européen dès que possible.

Comme deuxième étape, nous construisons un contre-sommet/conférence large, rassembleur et stratégique de tous les mouvements sociaux européens, à Bruxelles, en mars.

2/ contre l’OTAN et la guerre:

Nous appelons à une grande manifestation le 4 avril à Strasbourg/Kiel, centre de la célébration du 60e anniversaire de l’OTAN pour dire « STOP à l’OTAN » et pour dissoudre ce terrible instrument de guerre. Ce même jour, nous appelons à des manifestations dans tous les pays d’Europe. Nous proposons que le Forum social mondial de Belem déclare le 4 avril comme journée internationale de mobilisation contre l’OTAN.

3/ contre la crise climatique:

Nous appelons à une journée mondiale d’action sur le climat le 6 décembre, pendant le sommet de Poznan, à Poznan même et dans le monde entier. Nous appelons à une mobilisation massive l’année prochaine lors du sommet mondial sur le changement climatique à Copenhague, en décembre 2009.

4/ contre le G8:

En juillet 2009, le mouvement social de Sardaigne et d’Italie vont inviter tous les mouvements à venir en Sardaigne, où se tiendra le sommet du G8 sur l’Ile de La Maddalena pour protester contre le G8 et ses politiques et pour y présenter nos projets alternatifs pour la justice, la paix, la démocratie et l’environnement au plan mondial.

Il y a aussi de nombreuses initiatives émergeant des différents réseaux, assemblées et collectifs.

Voir ci-dessus