Non-Marchand : Pour gagner, il faut lutter tous ensemble !
Par LCR le Lundi, 06 Juin 2011 PDF Imprimer Envoyer

Ce jeudi 9 juin, tous les secteurs du non-marchand (fédéral, régional et communautaire) sont en grève et manifesteront en front commun syndical à Bruxelles. Ils exigent des conditions de travail acceptables; des services de qualité;  des revenus décents et une attractivité des professions. (Tract de la LCR:) La lutte des travailleurs-euses du Non-Marchand continue pour exiger 1) des condition. Nous nous battons avec persévérance pour améliorer nos conditions de travail et nos salaires dans les différents secteurs concernés. Notre combat est d’autant plus nécessaire qu’il est mené - dans et par la lutte - de manière unitaire, en front commun syndical. Or, ces derniers mois, il y a souvent eu rupture et désunion entre nos organisations syndicales, comme ce fut le cas lors des manifestations du 24 mars contre le « Pacte de l’Euro » à Bruxelles. Ces regrettables divisions ne se sont heureusement pas reproduites dans les actions du secteur Non-Marchand. L’unité syndicale nécessaire à une lutte efficace et d’ampleur a pu être maintenue grâce aux efforts de tous-tes ! Tous ensemble ! Allemaal Samen !

L’argent existe, il faut le prendre là où il est !

La situation actuelle est toujours déterminée par la crise capitaliste internationale et par la crise politique belge, qui sont utilisés comme prétextes pour refuser de satisfaire nos revendications. Pour les secteurs fédéraux du Non-Marchand, on nous dit qu’il n’y a toujours pas de nouveau gouvernement et qu’il faut encore attendre. Pour les secteurs régionaux et communautaires, on nous dit qu’il n’y a pas assez de moyens. Assez !

Les banques ont été «sauvées» avec l’argent de la collectivité, les patrons touchent de gros bonus, les profits explosent, les actionnaires reçoivent des dividendes sans cesse plus élevées, le pillage des revenus publics continue avec les intérêts notionnels et la fraude fiscale... Il y a bel et bien de l'argent,  beaucoup d’argent, mais il manque la volonté politique de le prendre là où il est: dans les banques, dans les profits des grandes entreprises, chez les gros actionnaires.

La campagne « Ne laissez pas échapper les grosses fortunes » du Réseau pour la Justice Fiscale, soutenue par les organisations syndicales et des dizaines d’associations, est une bonne initiative dans ce sens. http://www.hetgrotegeld.be/index.php/les_grosses_fortunes/RJF

De Madrid à Athènes, de Varsovie à Rome…

... Partout, les travailleurs des secteurs non-marchands sont dans la rue. Dans tous les pays,les gouvernements et l’Union européenne veulent faire payer la facture de la crise aux travailleurs alors qui n’en sont pas responsables. Nos collègues subissent des mesures d’austérité sans précédent. Mais ils ne se laissent pas faire ; Ils sont dans la rue pour défendre la santé publique et la sécurité sociale. C’est le cas au Pays-Bas avec la campagne "Sans le marché", avec une coordination nationale en France, mais aussi au Portugal, en Grande-Bretagne, en Grèce, ... L'unité et la coordination avec ces luttes dans le reste de l’Europe est essentielle : construisons-là!

La LCR travaille au niveau européen, avec des collègues du secteur de la santé. Pour réfléchir ensemble, partager nos expériences et élaborer des solutions de rechange. Intéressé? Contactez-nous! Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

Résistance sociale !

Nous avons besoin de faire monter la pression. C’est pourquoi, avec des centaines de syndicalistes qui ont déjà signé l’Appel pour la Résistance sociale, nous réclamons 1) que les syndicats remplissent leur rôle et retrouvent leur place : dans la rue, sans s’inquiéter de gêner leurs « amis » politiques 2) que les syndicats organisent en front commun une opération vérité sur ce qui a été volé aux travailleurs et les conséquences sur leurs vies 3) un plan d'action pour des mesures anticapitalistes d'urgence, sociales et écologiques.

Signez l’Appel: www.resistancesociale.be

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