Au voile et cætera...
Par Sébastien Tank-Storper le Jeudi, 15 Avril 2010 PDF Imprimer Envoyer

Dans le cadre du débat autour du port du foulard dans le contexte de la crise capitaliste et d'une montée de l'islamophobie, nous publions ci-dessous de larges extraits d'une étude du sociologue français Sébastien Tank-Storper, parue sur le site de la revue ContreTemps, fondée par notre camarade Daniel Bensaïd. L'auteur y questionne les interprétations dominantes sur la signification du port du foulard dans nos sociétés. Dans ces dernières, il serait en outre, selon lui, une des expressions de la « recomposition » des phénomènes religieux par les individus: «L'obsession à ne voir dans le voile qu'un seul et unique signe d'oppression en lieu et place d'un phénomène complexe mêlant contrainte parentale certes, mais également volonté de distinction, mysticisme, détournement des contraintes familiales liées à la pudeur et à l'espace public, etc., démontre ainsi à quel point c'est bien l'idée que le port du voile puisse être librement choisi par des jeunes filles par ailleurs parfaitement en phase avec la culture française qui pose en elle-même problème. Le fait que ces jeunes filles puissent construire leur individualité en mobilisant des signes religieux, c'est-à-dire à partir de ce contre quoi l'idée de citoyenneté s'est, en France, historiquement construite, se révèle ainsi, dans l'espace français, tout simplement impensable ». L'article complet peut être consulté sur le site http://www.contretemps.eu/interventions/voile-caetera (LCR-Web)

(...) L'argument est relativement simple : le voile (qu'il soit intégral ou pas) est un « […] symbole qui, sous toutes les latitudes, signifie ségrégation entre les sexes, invisibilité du corps dans l'espace public, statut de second rang pour les femmes. » Et de citer ensuite le combat de femmes qui, en Iran ou en Algérie, témoignent de l'oppression que leur impose l'islam à travers le port du voile.

Cet argument, souvent repris par les militants laïcs et prohibitionnistes, renvoie ainsi dos-à-dos une pratique vestimentaire au sens univoque et universel (« sous toutes les latitudes » le voile est sans nuance ni subtilité aucune un symbole d'oppression féminine) à une laïcité essentialisée (et paradoxalement érigée en trait « d'identité nationale ») facteur d'émancipation.

Ce type de posture n'est cependant pas exempt de contradictions. Rappelons tout d'abord que l'ensemble des enquêtes menées par des sociologues ou des anthropologues auprès de jeunes filles voilées met en évidence le caractère majoritairement choisi du port du voile (Kakpo, Liogier, Roy, Weibel). Or de deux choses l'une. Si le voile est choisi, la prohibition semble difficile à justifier dans le cadre d'un état laïc, sauf à invoquer le trouble à l'ordre public (mais qui ressort alors d'un autre registre argumentatif), ou à inverser les termes de la laïcité en faisant peser l'impératif de neutralité non plus sur les institutions, mais sur les individus. Ce qui n'est pas du tout la même chose, et qui mériterait pour le moins un débat explicite.[1]

Par ailleurs, dans les cas où le voile est imposé aux femmes par leurs maris, leurs parents ou leurs frères, la conséquence la plus probable de la prohibition, loin de l'émancipation recherchée, sera plus probablement le confinement de ces femmes dans la sphère domestique. À dénoncer la montée du « communautarisme », on l'organise en séparant les individus les plus éloignés des normes de la neutralité laïque.

L'un des effets paradoxaux de la politique d'exclusion des signes religieux à l'école, menée au nom de l'émancipation des jeunes filles musulmanes du joug de leur tradition, qui rompait avec une l'ancienne posture implicite « d'accommodement raisonnable » jusque-là en cours dans les établissement scolaires, fut par exemple le départ, à partir de 1994, de certains élèves de religion juive parmi les plus pratiquants vers le réseau scolaire juif, dans la mesure où les demandes de conciliation des familles vis-à-vis des contraintes liées à la pratique de leur religion (qui jusque-là ne posaient pas plus de problème que cela) ne pouvaient plus être entendues.

Comparer la situation des femmes algériennes ou iraniennes qui subissent une pression coercitive pour porter le voile à celle des femmes musulmanes en France qui, à l'inverse, sont plutôt encouragées à ne pas le porter, semble ainsi un peu réducteur, sauf à souligner l'effet miroir de dispositifs visant à contrôler les pratiques vestimentaires des femmes. Il pourrait sembler au contraire plus légitime de poser la question en terme de libre choix des femmes, plutôt qu'en terme de prohibition ou d'imposition.

Le sens du port du voile diffère sensiblement selon que l'on est dans un pays où l'islam est dominant comme il l'est en Iran ou que l'on est dans un pays laïc et sécularisé où l'islam est minoritaire et où le religieux a cessé d'organiser les rapports sociaux. Concernant la visibilité du corps des femmes voilées dans l'espace public dans un pays comme la France par exemple, où le voile est socialement stigmatisé, ne pourrait-on pas argumenter au contraire qu'il rend le corps des femmes qui le portent plus visible qu'une mini-jupe ? Faut-il comprendre à travers les discours de condamnation sans nuance du voile et des femmes qui le portent qu'il n'y aurait qu'une seule et unique manière légitime de rendre son corps visible (et donc émancipé ?) dans l'espace public ? Cela passerait-t-il nécessairement par le « dévoilement » du corps ?

Outre qu'une telle vision de phénomènes sociaux émergents et complexes est intellectuellement stérile (circulez, il n'y a rien à penser), essentialiser le voile, et l'islam en son ensemble, comme intrinsèquement porteurs de domination masculine, n'est pas nécessairement rendre service aux femmes des différentes traditions religieuses (chrétiennes, musulmanes ou juives) qui militent pour l'abolition des principes inégalitaires de leurs différentes traditions. C'est placer ces femmes devant une alternative qu'elles ne veulent ou ne peuvent pas nécessairement assumer : soit être musulmanes (ou juives orthodoxes) et dominées, soit être « occidentales » et émancipées. En somme, il s'agit de contester à ces femmes toute possibilité d'émancipation par elles-mêmes, pour elles-mêmes et de leur lieu propre. Point de vue d'ailleurs que les plus hostiles à l'émancipation des femmes au sein de l'islam (et des autres traditions religieuses comme le judaïsme ou le christianisme) auraient tendance à approuver...

Le fait que ces quelques objections de bon sens aient du mal à être entendues aujourd'hui incitent à penser que le questionnement sur le port du voile en France ne s'intéresse pour ainsi dire pas au destin concret de ces jeunes filles ni à comprendre leurs motivations. Il s'avère ainsi difficile de sortir d'une posture normative (le voile c'est mal !) et de s'inscrire sereinement dans une posture compréhensive : par delà l'éventuelle désapprobation de ce type de phénomènes, que peuvent-ils nous apprendre des recompositions à l'œuvre dans la société française concernant les identités religieuses, leur insertion dans l'espace public, leur rapport aux identités individuelles, à la citoyenneté, etc. ? Question qui, ainsi posée, est pourtant déjà perçue comme une défense du voile (ce qui n'est pourtant la plupart du temps pas le cas). (...)

La religion n'est plus ce qu'elle était...

En somme, on fait aujourd'hui comme si l'influence des religions sur la société était celle qu'elles avaient avant la Révolution française, et on traite l'islam, religion minoritaire d'une population souvent marginalisée socialement et économiquement, comme on a traité le catholicisme, religion autrefois majoritaire et institutionnellement hégémonique. L'argument de la « prise de pouvoir » des fondamentalistes musulmans sur l'école, le chiffon rouge de l'islamisation de la société française ou du « retour » des religions jouent sur ce registre symbolique qui a longtemps mobilisé l'action politique d'une partie de la gauche française issue du combat laïc.

Or la société française a connu depuis 1950 un incontestable mouvement de sécularisation dont les principales conséquences sont l'effondrement et la pluralisation des pratiques et des affiliations religieuses d'une part, et la sécularisation généralisée des mœurs d'autre part. À tel point que l'Église catholique elle-même se vit aujourd'hui comme étant minoritaire.[2]

Contrairement à une idée couramment répandue, on n'assiste donc pas aujourd'hui à un retour du religieux. Tout au plus pouvons-nous parler de transformations ou, selon le terme qui a cours parmi les sociologues des religions, d'un processus de recomposition. Il ne s'agit pas là d'une simple nuance. L'idée de retour du religieux implique l'idée de restauration, de retour à une situation passée où le religieux était structurant (idée qui, nous l'avons vu, pourrait justifier de lutter activement pour limiter sa progression).

Or, l'ensemble des données et des enquêtes disponibles montre à quel point les religions sont de moins en moins en mesure d'influer sur les représentations, les pratiques et les normes sociales. En France comme dans l'ensemble des pays démocratiques (et peut-être même en France plus qu'ailleurs), les indicateurs mesurant la pratique religieuse, mais également les données concernant la nuptialité, la fécondité, le nombre de divorces ou la sexualité montrent à quel point les normes sociales sont aujourd'hui largement émancipées des normes religieuses.[3]

On regarde le voile musulman, intégral ou pas, comme de manière générale l'ensemble des formes de publicisation des identités religieuses, avec une grille d'analyse partielle: comme une volonté d'imposer à l'autre sa propre conception du monde. Or ce que souligne l'ensemble des enquêtes, c'est que le port du voile, comme la grande majorité des phénomènes religieux contemporains, s'inscrit, le plus souvent dans une démarche essentiellement individuelle, privée et subjective, et est de moins en moins régulée par les institutions, comme en témoigne l'incapacité d'une institution comme la Grande mosquée de Paris, pourtant largement adoubée par l'État, à réguler la pratique du port du voile, ou, dans un autre univers religieux, le cas des catholiques qui, tout en revendiquant leur appartenance à l'Église et en participant plus ou moins régulièrement à sa vie collective, n'en transgressent pas moins la plupart de ses interdits (notamment en matière de divorce, d'usage de la contraception, etc.).[4]

Le déboitement que l'on peut observer entre appartenance religieuse et conformité religieuse s'explique par la pénétration de l'individualisme et de l'éthos démocratique dans l'univers religieux. Longtemps pensé comme incompatible avec le religieux en son ensemble, l'individualisme se révèle en effet plus spécifiquement en conflit avec la culture ecclésiale. Il sape l’autorité des Églises, mine le sens de l’obligation, délégitime les spécialistes religieux, dévalorise l'idée de sacrifice, de discipline ou de devoir, au profit de « l’accomplissement de soi » et de « l'authenticité personnelle ».[5] Cela se traduit par un processus qualifié de désinstitutionnalisation ou de dérégulation institutionnelle du religieux, mais qui n'implique pas nécessairement la fin du religieux, qui dès lors se recompose à partir des choix et des pratiques individuelles et subjectives.

Pratiques et croyances religieuses sont ainsi aujourd'hui davantage fondées sur l'expérience individuelle et sur l'expérimentation personnelle que sur la réception d'un dogme ou d'une éthique. Le sens doit être mis à l'épreuve de la pratique, comme en témoigne l'attirance pour un bouddhisme (par ailleurs largement fantasmé) jugé non dogmatique et centré sur l'expérience. Mais cette tendance peut également se retrouver chez les femmes qui choisissent le port du voile qui, si on veut bien les écouter, parlent de leur pratique comme d'une ascèse individuelle ou d'une mise à l'épreuve d'elles-mêmes et de leur foi.

Il serait trop long de développer plus avant les transformations que connaît le champ religieux contemporain. Ce que je voudrais souligner ici, c'est que l'on sort d'une religion de type normatif pour entrer dans un régime de religiosité davantage fondé sur l'expérimentation et la subjectivité individuelle que sur la réception et la conformité. Le champ religieux contemporain apparaît ainsi comme éminément « déstabilisé » ; c'est un univers en mouvement, où les identités stables et héritées laissent la place aux identités et aux pratiques choisies, perpétuellement négociables et particulièrement instables.[6]

C'est précisément parce que les pratiques religieuses sont essentiellement privées, subjectives et choisies, parce qu'elles sont un élément parmi d'autres de la subjectivité et de l’identité singulière des individus (spécialement dans le cadre de religions perçues socialement comme minoritaires), qu'elles peuvent paradoxalement déborder de la sphère purement privée pour contribuer à affirmer la singularité des individus au sein de l'espace public. La religion, dans ces cas-là, peut aussi servir de support d'individualisation, comme le notait le sociologue Farad Khosrokhavar à propos de cet « islam de l'intégration » dont la mise en pratique offre aux jeunes marginalisés et souvent en échec scolaire (voire en situation de délinquance) la possibilité de renverser positivement le stigmate que la société pose sur eux en démontrant publiquement leur rigueur morale et leur discipline.[7]

L'obsession à ne voir dans le voile qu'un seul et unique signe d'oppression en lieu et place d'un phénomène complexe mêlant contrainte parentale certes [8], mais également volonté de distinction, mysticisme, détournement des contraintes familiales liées à la pudeur et à l'espace public, etc., démontre ainsi à quel point c'est bien l'idée que le port du voile puisse être librement choisi par des jeunes filles par ailleurs parfaitement en phase avec la culture française qui pose en elle-même problème. Le fait que ces jeunes filles puissent construire leur individualité en mobilisant des signes religieux, c'est-à-dire à partir de ce contre quoi l'idée de citoyenneté s'est, en France, historiquement construite, se révèle ainsi, dans l'espace français, tout simplement impensable.

Dans cette perspective, le voile, et plus largement l'ensemble des pratiques religieuses que l'on pourrait qualifier de déviantes vis-à-vis du cadre républicain, réconcilient contre eux deux conceptions politiques de l'autonomie individuelle qui pourtant, comme le souligne Pierre Bouretz, étaient en France traditionnellement en conflit : l’une libérale qui s’emploie à contenir la croyance religieuse dans la sphère privée et son expression collective dans le seul registre de l’exercice paisible du culte ; l’autre, autoritaire, qui ambitionne d’arracher les consciences, au nom de la liberté de pensée, à l’influence de toute religion.

La question du voile et de sa présence dans l'espace public constitue en ce sens un réel défi intellectuel et politique, non pas parce que l'émergence de formes de participation politique inspirées ou ancrées dans l'islam constituerait intrinsèquement un danger pour la laïcité, mais parce qu'elle interroge la conception de l'autonomie et de la citoyenneté sur laquelle s'est durablement structurée l'idée d'émancipation.

Bibliographie

J. Baubérot, « Les seuils de laïcisation dans l’Europe latine et la recomposition du religieux dans la modernité tardive », in Jean-Pierre Bastian (éd.), La modernité religieuse en perspective comparée, Paris, Karthala, 2001.

J. Baubérot, Laïcité 1905-2005, entre passion et raison, Paris, Seuil, 2004.

P. Birman, « Croyances et appartenances : un débat français », Ethnographiques.org, numéro 15, février 2008 (http://www.ethnographiques.org/2008/birman.html [17])

O. Bobineau et S. Tank-Storper, Sociologie des religions, Paris, Armand Colin, 2007.

P. Bouretz, « La démocratie au risque du monde », in Marc Sadoun (éd.), La démocratie en France, t.1 : Idéologies, Paris, Gallimard, 2000, p.27-137.

R. Hermon-Belot, « La genèse du système des cultes reconnus : aux origines de la notion française de reconnaissance », Archives de Sciences Sociales des Religions, n°129, janvier-février 2005.

D. Hervieu-Léger, Le Pèlerin et le converti, Paris, Flammarion, 1999.

D. Hervieu-Léger, Catholicisme, la fin d'un monde, Paris, Bayard, 2003.

N. Kakpo, L'islam, un recours pour les jeunes, Paris, Presses de Sciences Po, 2007.

F. Khosrokhavar, L'islam des jeunes, Paris, Flammarion, 1997.

R. Liogier, Une laïcité légitime. La France et ses religions d'État, Paris, Médicis Entrelacs, 2006.

N. Luca, Individus et pouvoirs face aux sectes, Paris, Armand Colin, 2008.

O. Roy, La laïcité face à l'islam, Paris, Hachette, 2005.

S. Trigano, « Le concept de communauté comme catégorie de définition du judaïsme français », Archives européennes de sociologie, Tome XXXV, 1994, n° 1.

E. Troeltsch, Protestantisme et modernité, Paris, Gallimard, 1991.

N. Weibel, « La modernité de Dieu : regard sur des musulmanes d'Europe libres et voilées », Socio-anthropologie, n°17/18, 1e semestre 2006.

M. Zeghal, « La constitution du Conseil Français du Culte Musulman : reconnaissance politique d'un islam français ? », Archives de Sciences Sociales des Religions, n°129, janvier-février 2005.

Notes:

1 Il est important de rappeler ici quelques principes et notions relatifs à la laïcité : la rue fait partie de l’espace public, non de la sphère publique. Or la laïcité n'a de sens que dans la sphère publique, et ne concerne pas les usagers. Dans l’espace public de la société civile, la première exigence de la laïcité consiste à respecter la liberté de chacune et de chacun. Seul un trouble manifeste à l’ordre public, une atteinte aux droits d’autrui peut légitimement limiter cette liberté.

2 Danièle Hervieu-Léger, Catholicisme, la fin d'un monde, Paris, Bayard, 2003.

3 On pourra se référer à ce propos à l'imposant travail de synthèse des données réalisé par Jean-Louis Ormières : L'Europe désenchantée. La fin de l'Europe chrétienne ?, Paris, Fayard, 2005.

4 Je renverrais ici à notre ouvrage : Olivier Bobineau et Sébastien Tank-Storper, Sociologie des religions, Paris, Armand Colin, 2007.

5 Ernst Troeltsch, Protestantisme et modernité, Paris, Gallimard, 1991, p.31.

6 Les enquêtes empiriques ne cessent de mettre en évidence les logiques de circulation des croyants modernes, à travers notamment la hausse significative des conversions partout dans le monde. Aux Etats-Unis par exemple, les études récentes montrent que 28% des Américains ont quitté la religion dans laquelle ils ont été élevés pour rejoindre un autre groupe religieux ou n'adhérer à aucun. Si l'on inclut les transferts d'appartenance au sein de la grande famille protestante, ce sont même 44% des Américains qui ont changé d'appartenance au cours de leur vie (sources : http://religion.info/french/articles/article_365.shtml [32]). Voir également Danièle Hervieu-Léger, Le Pèlerin et le converti. Paris, Flammarion, 1999.

7 Farhad Khosrokhavar, L'islam des jeunes, Paris, Flammarion, 1997.

8.Mais ce que soulignent les enquêtes, c'est que lorsque le voile est imposé par la famille, les jeunes filles s'empressent de l'enlever dans le cadre scolaire (Liogier).


Conférences-débats: Offensives islamophobes et sexistes: quelles réalités? Quelles résistances?

Pour prendre la mesure de la situation et encourager les résistances solidaires au capitalisme, au sexisme et au racisme, la LCR et la Formation Léon Lesoil organisent avec le soutien des JAC (Jeunes Anticapitalistes) des débats publics sur l’intensification des attaques islamophobes et sexistes en Belgique et en Europe qui se cristallisent autour du port du foulard. Avec la participation exceptionnelle de Ilham MOUSSAID, candidate aux élections régionales françaises de 2010 sur les listes du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) qui, parce qu’elle porte le foulard, a focalisé l’attention et les critiques des médias et de tous les partis.

BRUXELLES:

Mercredi 21 avril a 19h30 au 61 Rue de la Victoire 1060 Saint Gilles

(trams 2, 3 et 51, arrêt Parvis de St.Gilles)

avec: Ilham MOUSSAID, membre du NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), Rania RAHAL, membre du MDF (Mouvement pour les Droits Fondamentaux), Hajare BOUJTAT, membre du Collectif TETE (Toutes Egales au Travail et à l'Ecole), Pauline (JAC) et Céline CAUDRON, porte-parole de la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR)

LIEGE:

Lundi 19 avril, 19H30, local de la F.L Lesoil, rue Soeurs de Hasque 7, 4000 Liège

avrec Ilham MOUSSAID (NPA), Célina SYLVESTRE (LCR), Karima, membre du CFIL (Collectif Féministe Interculturel et Laïc) et Céline CAUDRON (LCR)

CHARLEROI:

Mardi 20 avril, 19H00, cafétaria de la Maison pour Associations, 80 route de Mons à 6030 Marchienne-au-Pont

avec Ilham MOUSSAID (NPA), Loubna Draoussa (MDF), Célina SYLVESTRE (LCR, CEFIL) et Sandra INVERNIZZI (LCR)

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