Cela fait maintenant un mois que les « chemises rouges », principalement des travailleurs, des paysans et des pauvres de Thaïlande, manifestent à Bangkok pour réclamer la démission du gouvernement et des élections anticipées. La crise actuelle prend ses racines dans le coup d’État de 2006 qui a renversé le gouvernement démocratiquement élu de Thaksin Shinawatra.

Dans le cadre du débat autour du port du foulard dans le contexte de la crise capitaliste et d'une montée de l'islamophobie, nous publions ci-dessous de larges extraits d'une étude du sociologue français Sébastien Tank-Storper, parue sur le site de la revue ContreTemps, fondée par notre camarade Daniel Bensaïd.

Les événements qui ont secoué la petite république du Kirghizistan – cinq millions d’habitants – bien qu’ils soient imparfaits, sont porteurs d’espoir pour un pays, voire pour toute la région, caractérisée par des régimes népotiques peu soucieux de la dégradation des conditions de vie de la population.

L’initiative du comité «financer l’avortement est une affaire privée – alléger l’assurance maladie en radiant les coûts de l’interruption de grossesse de l’assurance de base» a déjà récolté 20000 signatures en un mois, «succès» inquiétant. Une raison supplémentaire, s’il en fallait, pour mener campagne sans relâche.

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